La Guadeloupe

(Ecrit par Clément)

Nous sommes parties le 14 février de la Martinique, et oui, nous avons malheureusement raté la Saint-Valentin. Mince !

On a navigué pendant 24 heures, une navigation très agréable avec peu de houle mais un vent suffisant pour avancer confortablement. Notre destination était la Guadeloupe le 15. La famille de Stan est venue nous rendre visite pendant une semaine en louant un voilier afin que nous puissions explorer les plus beaux endroits de « l'île papillon ».

Départ en navigation avec les deux bateaux (celui de la famille de Stan et le notre), naviguant en direction des Saintes, des petites îles au sud de la Guadeloupe dont on nous parlait depuis le début de notre périple dans les Antilles.

Nous avons jeté l'ancre dans une crique magnifique, étonnamment peu fréquentée. L'endroit était calme, et le contraste entre la couleur de l'eau et la verdure de l'île était splendide.

En débarquant, on a grimpé en altitude (descendre était trop compliqué) et on a profité d'un magnifique coucher de soleil. Même après en avoir vu beaucoup, l'émerveillement reste intact lorsqu'il y a de telles couleurs, surtout avec des paysages aussi enchanteurs.

Nous sommes restés plusieurs jours sur les petites îles des Saintes. On a passé du temps avec la famille de Stan, certains sont partis en randonnée, On a aussi pratiqué quelques sports nautiques et nous avons retrouvé des équipages que nous avions croisés au Cap Vert avant notre départ pour la transatlantique.

Petite escale aussi plus à l'est sur l'île de Marie Galante, le temps d'une journée. Nous avons été impressionnés par les falaises où les vagues de l'Atlantique se brisaient.

Le lendemain, nous sommes repartis vers le mouillage du Gausier, non loin de Pointe-à-Pitre, pour dire au revoir à la famille de Stan qui repartait.

On est restés quelques jours car nous attendions un catamaran qui avait un moteur d'annexe à vendre. Jusque-là, nous devions ramer pour débarquer, donc vous pouvez imaginer notre joie lorsque nous avons récupéré le moteur.

Nous avons alors pris le temps de préparer notre communication habituelle, d'écrire le journal de bord destiné aux classes qui nous suivent, et nous avons également pu négocier notre arrivée à Bordeaux ! Nous devrions donc arriver le 18 mai à 15h au ponton d'attente (collé au pont Chaban Delmas rive gauche), et nous passerons le pont le lendemain matin pour nous amarrer au ponton d'honneur (le plus proche du pont de pierre, à côté du miroir d'eau). On espères que vous serez nombreux à venir nous voir.

Stan a également passé beaucoup de temps à commencer notre bilan associatif, ce qui nous permet de bien évaluer où nous en sommes par rapport à nos objectifs. C'est également un dossier demandé par les fondations qui nous suivent ainsi que par les subventions publiques que nous avons obtenues, l'occasion pour nous de vous parler de la subvention "Jeunes en Action" accordée par la CAF de la Gironde. Il s'agit d'une subvention soutenue par la CAF, le Département et la MSA pour soutenir des projets imaginés et portés par des jeunes girondins âgés de 13 à 25 ans, visant à développer l'autonomie, la prise d'initiatives, la responsabilité et la citoyenneté.

On a ensuite longé la côte ouest de la Guadeloupe. Une chose assez marquante : plusieurs sources d'eau chaude se déversent dans l'océan. Nous nous sommes donc baignés dans une eau si chaude qu'il n'était pas possible d'y rester plus que quelques secondes à certain endroits, sous le soleil des Antilles avec une température extérieure de 35°C. Nous avons fait quelques mouillages, rencontré une amie de Francesco qui travaille sur place et qui nous a gentiment emmenés à une superbe cascade, puis nous sommes partis pour deux jours de navigation vers l'île de Saint-Barthélemy.

SAINT-BARTHÉLEMY

Nous avons passé deux jours à Saint-Barth, accueillis chaleureusement par des amis des parents de Francesco qui travaillent sur l'île depuis plusieurs années en saisons.

Saint-Barthélemy est le Saint-Tropez des Antilles. L'arrivée sur l'île a été un sacré contraste par rapport aux autres îles. Des dizaines de yachts, tous plus grands les uns que les autres, et même à terre, la différence se voyait.

Grâce au amis, nous avons pu découvrir la richesse naturelle de l'île. À terre, c'est magnifique, avec de nombreuses petites tortues se baladant et un grand nombre de bernard-l'hermite (de manière invasive).

Et surtout, il y a une immense zone marine protégée où nous avons pu observer de nombreuses tortues, raies et poissons que nous n'avions jamais vus auparavant. Nous n'en avons pas vu, mais il y a aussi beaucoup de requins.

On a eu la chance de rencontrer ceux qui travaillent pour la réserve naturelle, qui nous ont expliqué en détail les informations sur la réserve.

Cette zone protégée est un véritable trésor écologique où abondent les tortues, les raies et une variété impressionnante de poissons que nous n'avions encore jamais vus auparavant. Au-delà de sa biodiversité exceptionnelle, la réserve marine de Saint-Barthélemy est le fruit d'efforts conséquents en matière de conservation. Les acteurs de la protection de l'environnement mènent diverses actions pour préserver cet écosystème fragile. Parmi ces actions, la sensibilisation joue un rôle crucial. Des programmes éducatifs sont mis en place pour informer les habitants et les visiteurs sur l'importance de protéger cette zone marine unique. De plus, des études scientifiques sont régulièrement menées pour évaluer l'état de santé de la réserve et identifier les éventuels dangers qui pourraient menacer sa biodiversité. Les plongeurs et les équipes de recherche œuvrent également à la surveillance et à la préservation des récifs coralliens, véritables joyaux de cet écosystème marin.

Enfin, la dernière chose à ne pas manquer sur l'île était la tombe de Johnny Hallyday...

Nous sommes partis le troisième jour au matin pour l'île de Saint-Martin, juste en face, afin de commencer à préparer le bateau pour la transat retour.