Hello, je (Francesco) vais vous raconter notre aventure aux grenadines d’il y a maintenant un petit moment !
Quel bonheur d’enfin toucher la terre ferme après 2 semaines en pleine mer. On est arrivé de transat de nuit, on a donc décidé de mouiller pas très loin du port d’entré de Grenada. On a tous dormi comme des bébés, et là, c’est l’extase au réveil, eau turquoise, une plage entre mangrove et sable fin. Un décors magique. On fait notre entrée dans la marina de port Louis, en arrivant, on recherche un peu de réseau dans le bar du coin pour envoyer des nouvelles à nos proches, rassurer nos familles et raconter notre aventure aux copains. C’était agréable de se reconnecter à nos cercles proches.
Comment parler de Grenada sans parler du mythique passage chez le coiffeur/barbier de Clément et Martin. Pour ceux qui n’ont pas suivi nos vidéos youtube (je vous remets le lien de la chaine ici : https://www.youtube.com/@sillageatlantique). Clément et Martin s’étaient lancé le défis de ne pas se raser la barbe de l’année. Quelle erreur quand on sait que nous ne sommes pas passé en dessous des 20°C depuis notre départ. Ils avaient beaucoup trop chaud et je vous laisse admirer le changement. Vous me direz que moi aussi je dois avoir chaud avec ma tignasse et bien vous n’avez pas tort mais mon projet capillaire est bien décidé, je vais la garder.
L’île de Grenada est assez étonnante, elle fascine les Américains fortunés à la recherche d’un havre de paix dans le sud des caraïbes. Mais c’est également une île très riche en biodiversité, c’est simple la moitié de l’île est recouverte de jungle.
On en a donc profité pour réparer un peu le bateau, et faire de belles rando comme celle du mont Quaqua, un volcan où un lac a émergé au milieu. C’était bien boueux mais très sympa, ah oui je ne vous ai pas encore parlé du climat.
La jungle est là pour une bonne raison, l’île a un climat tropical, qui dit tropique dit pluie diluvienne ! On se prenait des draches super intense de 10 minutes où l’on finissait tremper. L’espace d’un instant je me suis cru à Bordeaux ou en Bretagne mais après je me suis rappelé que j’étais en t-shirt et que dans 10 minutes j’allais de nouveau avoir trop chaud. J’étais donc toujours au bon endroit c’est bon.
On a aussi fait de belles rencontres dans la marina : Rémi et Max, deux métropolitains installés dans les Antilles depuis 10 ans sur leur bateau, ils nous ont filé plein de tuyau pour le reste de notre voyage c’était trop sympa. On a également rencontré Billy et Aloïs, deux bateau-stoppeur en quête de vadrouille. On s’est très bien entendu et on a embarqué Aloïs avec nous pendant quelques jours pour le déposer sur une autre île. C’était sympa d’avoir une nouvelle tête sur le bateau pour donne